Développer une curiosité perspicace lorsqu'on est très ouvert/réfléchi et très peu sûr de soi
- daalag3
- 18 juil.
- 3 min de lecture

Développer une curiosité perspicace quand on est très ouvert et réfléchi mais peu sûr de soi, c’est comme avoir un moteur très puissant… mais des freins trop serrés.
Vous êtes sans doute quelqu’un qui :
se pose de bonnes questions,
observe finement le monde,
mais n’ose pas toujours creuser à fond par peur d’avoir tort, de déranger, ou de ne pas être “légitime”.
Objectif :
Passer de la curiosité silencieuse à une curiosité active et confiante, sans perdre votre finesse ni votre prudence.
Décryptage du profil :
Trait | Force | Risque |
Ouverture / réflexion élevées | Intuition, finesse d’analyse, goût de l’exploration | Tendance à suranalyser, à douter, à tourner en rond |
Faible confiance en soi | Humilité, écoute | Peur de mal faire, inhibition, auto-censure |
Résultat : vous voyez beaucoup, mais vous n’agissez pas toujours sur ce que vous percevez.
Plan en 5 leviers pour développer une curiosité perspicace
1. Passez de l’observation passive à la question active
Objectif : transformer vos intuitions en exploration concrète.
Rituel quotidien (5 min) :
Notez une chose intrigante ou étonnante que vous avez perçue dans la journée.
Posez-vous cette question :
Qu’est-ce que je ne vois pas encore là-dedans ?
Et une autre :
Et si j’avais raison de creuser ça, qu’est-ce que je ferais ?
Cela muscle la confiance dans votre intuition — même sans certitude absolue.
2. Pratiquez la curiosité “faible en ego”
Objectif : oser poser des questions sans avoir peur d’être jugé.
“Je ne pose pas de question pour prouver, mais pour comprendre.”
Exemples :
« Je n’ai peut-être pas tout saisi, mais je suis curieux de savoir… »
« Ça m’étonne, j’aimerais comprendre ton raisonnement. »
« Je me demande si on pourrait aussi envisager ça… tu en penses quoi ? »
Une curiosité perspicace, ce n’est pas une certitude : c’est un doute fertile et assumé.
3. Revalorisez vos doutes comme source de finesse
Objectif : transformer votre faible confiance en source de discernement.
Posez cette affirmation intérieure chaque fois que vous hésitez :
« Si je doute, c’est que je vois plus de nuances. C’est une force, pas une faiblesse. »
Puis ajoutez :
« Ma curiosité ne cherche pas à avoir raison, mais à ouvrir. »
4. Expérimentez par petits actes de curiosité engagée
Objectif : tester vos intuitions sans gros enjeu.
Chaque semaine :
Partagez une question à laquelle vous pensez depuis longtemps.
Testez une idée en petit format (message, discussion, post…).
Notez la réaction des autres (souvent : positive ou neutre !).
Cela crée un “muscle” de confiance par l’expérience et la répétition.
5. Développez un carnet de “preuves de lucidité”
Objectif : nourrir votre confiance par vos propres réussites d’intuition.
Chaque fois que :
une question posée a ouvert une discussion,
une intuition s’est révélée juste,
une analyse a été reconnue…
→ Notez-le. C’est votre capital de crédibilité personnelle.
Résumé : Développer une curiosité perspicace quand on doute de soi
Levier | Action clé |
1. Activer la question | Une question par jour à partir d’un détail |
2. Oser la curiosité sociale | Questions neutres, ouvertes, non menaçantes |
3. Réécrire l’image du doute | Doute = nuance = force cognitive |
4. Agir petit mais régulier | 1 action de curiosité active par semaine |
5. Renforcer la confiance | Carnet de preuves de discernement |
À retenir :
La perspicacité, ce n’est pas d’être sûr — c’est d’être assez lucide pour poser les bonnes questions, même sans réponse immédiate.Votre ouverture est un trésor. Il faut juste que vous autorisiez votre intelligence à sortir de votre tête.
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