Mieux accueillir ses émotions
- daalag3
- 17 juil.
- 2 min de lecture

Accueillir ses émotions ne consiste pas à les contrôler ni à les fuir, mais à les reconnaître et à les vivre sans jugement. C’est une démarche essentielle pour mieux se comprendre, alléger ses tensions intérieures et retrouver une forme de stabilité émotionnelle.
1. S’autoriser à ressentir
Les émotions, quelles qu’elles soient, ont leur légitimité. Il est fréquent d’apprendre à les minimiser ou à les refouler, mais cela tend à les rendre plus envahissantes. S’autoriser à ressentir, c’est ouvrir un espace pour que l’émotion puisse exister sans honte ni culpabilité.
2. Observer sans réagir
Observer ce qui se passe dans le corps et l’esprit permet de créer une distance saine avec l’émotion. Cela peut se manifester par une tension dans le ventre, un poids sur la poitrine, une pensée récurrente... L’idée est de regarder l’émotion avec curiosité, comme un phénomène temporaire.
3. Respirer profondément
La respiration est un outil simple mais puissant pour se recentrer. Une émotion forte tend à contracter le corps. Respirer lentement et profondément aide à détendre les tensions et à laisser circuler ce qui est là, sans être submergé.
4. Nommer ce qui est ressenti
Mettre des mots sur une émotion permet de la clarifier. Dire ou écrire : "Il y a de la colère", "Il y a une peur", "Une tristesse est là", aide à la rendre plus concrète et à diminuer son intensité.
5. Accepter sans chercher à tout expliquer
L’émotion ne demande pas toujours une explication immédiate. Vouloir tout comprendre peut devenir une forme de contrôle. Accepter que l’émotion soit là, même sans en saisir totalement l’origine, ouvre un espace d’apaisement.
6. Faire preuve de bienveillance envers soi-même
Une attitude de compassion envers soi permet de traverser les vagues émotionnelles avec plus de douceur. Se rappeler qu’il est normal de ressentir, qu’il n’y a pas de bonne ou de mauvaise émotion, peut être un vrai point d’ancrage.
Conclusion :Les émotions sont passagères. Elles perdent de leur puissance quand elles sont accueillies avec attention et bienveillance. Le refus ou la lutte les prolonge ; la présence les apaise.
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